Earth is not a Gasland.

Ce message n’est pas objectif, il est très émotionnel. Il fait suite à un film.

Avant de voir ce film, je savais que ce n’était pas un film drôle mais très informatif de ce qui se passe lorsqu’on exploite les gaz de schiste.

Pendant le film, j’ai pleuré, je me suis senti révolté, abattu, déterminé. J’ai pensé à plein de choses…

Après avoir vu ce film, je vous en parle. En espérant que vous ferez pareil auprès des gens qui vous entourent.

J’ai eu l’impression qu’après avoir déclaré la guerre à l’Afghanistan, à l’Irak, à la Lybie, les gouvernants s’en prenaient maintenant à leurs propres populations. Et je pense qu’il y aura du sabotage. On les appellera éco-terroristes. Comme c’est déjà le cas parfois. Ils seront dans l’illégalité mais dans la légitimité. Car lorsque la loi est du côté de personnes qui détruisent ce que vous avez mis une vie à construire, vos parents et vous, pour vos enfants ensuite, que faire? Que faire quand l’eau du robinet est toxique? quand l’air est toxique ? quand votre paradis dans la forêt risque d’exploser, littéralement, un matin, avec vous dedans? quand juste vivre est impossible et qu’il n’y pas d’action en justice possible car rien n’est prouvable? Que faire quand une telle violence ne peut pas être exprimée par la catharsis d’un jugement au tribunal? Soit on a une philosophie de non-violence résignée très solide. Soit on rend la violence que l’on reçoit.

Je ne vois pas comment cela peut finir autrement.

Une chose me semble certaine et beaucoup plus sécuritaire : Il ne faut pas que cela commence. En France nous avons encore une mince possibilité d’éviter ça. Il faut impérativement s’en saisir. Et ça passera, encore, par une diminution de la consommation d’énergies. Car, n’oublions pas les commanditaires finaux de cette catastrophe : Les personnes qui brûlent ces gaz dans leurs voitures, leurs chaudières et ailleurs. Sans doute vous. Et moi. Mais ce film montre que, à vouloir conserver la même vie, et le même confort, nous en changerons quand même et risquons de tout perdre. Plus que jamais je pense que nous devons nous empêcher d’utiliser ces gaz. Nous devons nous empêcher d’utiliser notre voiture. A tout prix. Car, le prix de l’autre possibilité nous est décrit dans ce doc, et il est trop élevé.

http://www.dailymotion.com/video/xhfvhy_gasland_news

J’ai une réponse à une petite question que se pose le réalisateur : Les petits drapeaux multicolores présents près des usines et des bassins de décantation sont les même qu’on utilisent pour éloigner les oiseaux. Sans ces épouvantails, les sites seraient sans doute jonchés d’oiseaux morts après avoir bu. Et cela prouverait peut-être la toxicité de l’eau de manière beaucoup plus directe. On pourrait faire de la toxicologie sur les oiseaux et détecter les molécules responsables en les reliant directement au site. Trop gênant.

Pour terminer, une carte montrant une des zones demandées à l’Etat pour exploration, par la Société Schuepbach. Et ne vous leurrez pas, celles autour sont aussi demandées. Celle-ci est juste celle où figure ma ville, et ses propres pompages d’eau potable… (Source : “Non au gaz de schiste“)

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