“Mais si nous sommes IN-DE-PEN-DANTS!”

Je vous suggère de lire cet article du Monde.fr sur Standard and Poor’s.

Avec esprit critique, en ayant relu l’article précédent sur les agences de notation (Article du 8 Août, je crois)….

Dès le titre, “Visite guidée au siège de Standard & Poor’s à Paris”, on saura que l’article sur S&P est donc une opération de comm’ en direction du grand public. Afin de redorer son image… Ou, du moins, lui donner la tournure que l’on veut… Sinon, pourquoi faire une visite guidée à un grand media réputé sérieux?

Dans le premier paragraphe, la citation qui se termine ainsi “ car ça démontre que nous sommes fondamentalement indépendants” donne exactement le ton de ce que veut faire passer la directrice en question.

Le gris austère à l’opposé du bling-bling. Le contrat de 18 pages que doivent signer les employés. Et la petite anecdote qui va bien sur le repas à 25€ maximum. Austérité, sérieux, le travail avant tout et… l’indépendance, évidemment.

L’article se conclut d’une manière splendide, qui fait écrouler le château de cartes auquel on aurait presque pu croire.

“Carol Sirou n’a de cesse minimiser le rôle de son agence, qui fournit un travail “technique” à destination “des investisseurs, pas du grand public”. Mise en lumière au fil des crises successives, S & P n’aime rien d’autre que l’ombre.”

1) Les agences travaillent donc bien pour les banques, pas pour les populations.

2) Cette visite guidée est bien une opération de comm’ qui va à l’encontre du fonctionnement dans l’ombre de l’entreprise.

CQFD ?

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