La République du Costa Rica veut en finir avec les cages. D’ici à mai 2014, deux zoos seront transformés en jardin botanique et parc urbain. Singes, volatiles, jaguars, crocodiles, mais aussi lions et reptiles pourront donc gambader, voler ou rugir en toute liberté. Et ce, grâce à un “changement dans la conscience environnementale des Costariciens” , a déclaré le ministre de l’environnement et de l’énergie, Rene Castro.
“Nous ne voulons plus voir d’animaux en captivité ou enfermés d’une quelconque manière, sauf s’il s’agit de les sauver”, a-t-il ajouté.
La vice-ministre de l’environnement, Ana Lorena Guevara, a expliqué qu’elle travaillait avec des associations de défense des animaux pour réimplanter certaines espèces dans les zoos. Celles à qui il conviendrait davantage d’être remises en liberté seront relâchées, a-t-elle dit. Au total, quelque quatre cents animaux de soixante espèces y sont regroupés.
Dans le zoo Simon Bolivar, prochainement transformé en jardin botanique, la ministre espère voir arriver naturellement certaines espèces de mammifères, de reptiles et d’oiseaux.
Le Costa Rica, très impliqué dans la protection de l’environnement, s’est fixé pour objectif d’avoir un bilan carbone neutre en 2021. Pour l’atteindre, le pays a lancé une importante campagne de reforestation : les surfaces boisées représentent désormais plus de 52 % de son territoire. Un quart du Costa Rica a été placé sous statut protégé.