Hasard du calendrier, je m’occupe tout particulièrement de la conférence gesticulée en ce moment et j’ai aujourd’hui des nouvelles de la firme qui est à l’origine de l’expression “démocratie bananière” , Chiquita… dont il est question dans le spectacle. Chiquita est en passe de devenu le numéro un mondial de la banane avec un chiffre d’affaires cumulé de 4,6 milliards de dollars. Plus que le PIB de chacun des 40 pays aux PIB les plus bas. Comme quoi, ça paye de contribuer à établir une dictature militaire. Ceux-lles qui ont déjà vu le spectacle comprendront tout de suite. Pour les autres, un extrait du texte, ci-dessous…
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/10/creation-du-numero-1-mondial-de-la-banane_4380186_3234.html#xtor=RSS-3208
“Mais si je vous explique que l’expression « Démocratie bananière » nous vient d’une agro-firme de bananes qui, en représailles, face à un populaire président du Guatemala, prônant la rétrocession des terres au peuple, a protégé ses hectares non utilisés en finançant une campagne de relations publiques. Pas au Guatemala, aux Etats-Unis. Campagne aboutissant à une intervention de la CIA -Pas aux Etats-Unis, au Guatemala-, une prise de pouvoir par un militaire, 50 ans de dictature et 100 000 morts…
Alors peut-être qu’il vous paraîtra moins caricatural de reconsidérer maintenant les relations publiques…”
Le 20 mars à la Maison Verte, Place des Grottes à Genève, je joue Propagando Manipulens dans sa toute nouvelles version longue. Soyez-là…