Voilà ce que, en rhétorique, on appelle un hareng fumé.
Le gouvernement Russe peut de moins en moins être crédible face aux preuves qui s’accumulent de fraude électorale massive. L’une de ces preuves nous est apportée dans un article de blog qui pourrait servir de leçon de data journalisme. En comparant la fréquentation des bureaux de vote lors d’élections dans différents pays, le blogueur en question s’est rendu compte que cette fréquentation suit une courbe en cloche. En Russie, non.
Mais alors que faire quand on est à court d’argument? Pas de panique. Il y a pleins de manière de réagir. L’une d’entre elle est le hareng fumé.
“Volte-face russe sur le dossier syrien.“, c’est le nom de l’article. En gros, la Russie dit “Vous avez, vu? Ces agissement dictatoriaux en Syrie, c’est pas bien! Ah Non,non,non!”
“Oui, j’ai un bâton, mais Kevin, lui il a un couteau et il menace Cindy.”
Le hareng fumé vient de cette astuce qu’avaient, dit-on les échappés de pénitencier états-uniens du 19e siècle, il semaient des hareng à l’écart de leur sillage. Les chiens policiers se laissaient généralement avoir. Les media “de garde” actuels se font tout aussi facilement berner.
La Russie attire l’attention sur une autre cible et peut, elle-même, sortir par la petite porte médiatique, l’article ne mentionnant pas un poil de ses propres démêlés avec la population.
Bravo Rantanplan! Bon chien!
1 réflexion au sujet de « La Russie sert du hareng à Rantanplan. »