Entre ici, Ô toi mystificateur glorieux. Et sors d’ici journaliste éssourcé.

Aujourd’hui, un dlicieux petit biscuit dont nous gratifie, de temps en temps les “journalistes”.

Il s’agit de l’interview de Luc Châtel.

Luc Châtel est l’homonyme de Luc Châtel. Et Luc Châtel, lui, a été ministre de la propagande infantile de l’éducation pendant 2 ans dernièrement.

Ainsi, lorsque le Site de journalisme Atlantico se voit proposer Luc Châtel en interview, il pense qu’il s’agit de Luc Châtel.

Et non.

Mais Luc Châtel se guardera bien de le faire savoir.

Mais le meilleur est encore ses réponses.

Pas besoin d’aller très loin, puisque, dès la première portant sur les valeurs et propositions de sa motion déposée à l’UMP “représentant les humanistes et libéraux”, il répond d’emblée : “Nos valeurs sont celles de l’humanisme et du libéralisme. L’un ne va pas sans l’autre, et réciproquement. Notre monde secoué par les guerres et les crises souffre de ne plus respecter assez son humanité ni sa liberté. Comme le disait Einstein : ‘Nul n’est libre s’il n’est humain, pleinement humain’.”

De la langue de bois et des citation archi-tartes. Les journalistes sont-ils habitués à ce point à ces fadaises pour en arriver à publier sérieusement de telles choses?

[Notre motion] se distingue des autres car elle part d’un point de vue différent pour arriver à des objectifs distincts. Et cela, tout en respectant l’unité et la liberté du mouvement. Nous ne voulons pas nous positionner par rapports aux erreurs passées de Nicolas Sarkozy ni par rapport aux deux candidats actuels qui présentent chacun autant de qualités que de défauts. Il faut rassembler notre mouvement et notre famille autour d’un projet porteur d’espoir et d’avenir.

Pour le moment, la question d’une alliance avec le FN ne se pose pas plus que la question d’une alliance avec Lutte Ouvrière.

J’aime reprendre cette formule de mon ami Jean-Pierre Raffarin quand il cite le grand sage chinois Lao Tchou : « Pour un village, un puits ; pour une forêt, une rivière.

La top du best of revient peut-être à celle de la dernière question, qui concerne sa relation avec les centristes de Jean-Louis Borloo (Rue 89 a pu la noter avant qu’elle ne disparaisse du site internet de Atlantico.)  Après avoir expliqué que sa motion n’était “ni plus proche ni plus loin de la confédération des centres que de la Confédération helvétique”, et que l’UMP était sa “home sweet home”, l’homme cite pour finir Sylvie Vartan : “Chacun chez l’autre, et c’est la foire ; chacun chez soi, voilà notre histoire.” Lyrique

Internet n’oublie rien. Le cache de Google conserve encore quelques précieuses pages…

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